Les jeux d’argent rencontrent un vif succès dans l’Hexagone selon une très sérieuse étude de l’Observatoire des Jeux. Non seulement les Français jouent de plus en plus souvent, mais il se trouve également que leur budget dédié aux jeux d’argent a augmenté avec cette engouement. Mais on s’est aperçu plus récemment que cet augmentation touchait également les mineurs.
Bien que les jeux d’argent soient interdits aux mineurs, on voit de plus en plus de jeunes gratter les célèbres jeux de grattage. Ce nouvel attrait des mineurs pour les jeux à gratter inquiète les addictologues surtout qu’une nouvelle tranche d’âge est touchée. Celle des 15 – 17 ans.
Selon la dernière étude en date, environ 56,4% des Français, soit plus d’un peu plus de la moitié des Français, ont joué au moins une fois à un jeu de hasard en 2014.
Lors de l’année 2014, un adolescent sur trois déclarait avoir joué aux jeux de hasard et aux jeux d’argent. Les jeunes mineurs restent dans la tendance puisque ce sont une fois de plus les jeux de grattage qui sont le plus adulé et arrivent en tête de leur consommation(67%). Suivent ensuite les paris sportifs(31,7%, et les jeux de tirage (22,4%).
Les jeux de grattage pour un petit peu d’argent de poche
La législation actuellement en vigueur en France proscrit les jeux d’argent et les jeux de hasard en général aux mineurs. Pour rappel, les jeux d’argent en physique, chez votre buraliste ou en ligne sont assujettis à cette même loi concernant les mineurs.
Lorsqu’on lit les différents retours des mineurs jouant à ces jeux, ils jouent souvent par plaisir ou plus généralement pour se faire ” un petit peu d’argent de poche” en plus. Quand on regarde de plus près cette tendance, on s’aperçoit que ces mineurs jouent souvent ensemble, avec quelques copains.
La tradition des jeux d’argent, et notamment les jeux de grattage est très encré dans la tradition Française et cela n’étonne pas les spécialistes que ces jeunes soient coutumié du fait.
L’excitation des jeux d’argent
Le problème, selon les addictologues et les autres spécialistes, c’est que les adolescents ont plus de chances de développer une addiction aux jeux d’argent que les adultes.
Selon le Docteur William Lowenstein, président de SOS addictions,
“Plus un usage est précoce plus les soucis sont au rendez-vous en terme de dépendance ou d’usage problématique. Il y a encore deux ans, on avait peut-être une consultation par semaine de jeune. Maintenant, c’est quotidien. L’excitation du jeu peut correspondre pour certains à une stimulation aussi importante qu’un trait de cocaïne”.
La réponse à cette inquiétude des spécialistes reste la prévention. Au même titre que l’alcool, ou les drogues…